Usages de l’eau sur le territoire

Priorité à l’approvisionnement en eau potable

Les cours d’eau présentent un régime hydrologique typiquement méditerranéen avec des étiages sévères. Du fait de la nature des terrains traversés, des assèchements sont constatés sur de longs linéaires. A ces assèchements répétés, s’ajoute une forte demande en eau domestique d’autant plus marquée au cours de la période estivale avec l’importante fréquentation touristique du territoire.

En effet, l’alimentation en eau potable constitue le principal usage de la ressource en eau sur le territoire. Or, la population locale estimée à 53000 habitants est multiplié par 5 en période estivale. Un habitant consomme en moyenne 270 litres d’eau par jour alors que la moyenne nationale est de l’ordre de 150 litres.

A noter toutefois qu’il existe plusieurs gros consommateurs raccordés au réseau d’eau potable qui utilisent la ressource pour un tout autre usage que la consommation humaine (ex : terrains de golf).

Ainsi, les plaines de la Giscle et de la Môle sur Grimaud et Cogolin forment un aquifère alluvial assez épais (30 à 40 m) qui représente l’essentiel de la ressource souterraine exploitable du territoire. Cette nappe alluviale peut fournir jusqu’à 4 millions de m3 / an. L’eau se trouve entre 2 et 10 mètres de la surface du sol et affleure parfois en hiver.

La ressource locale constituée par les nappes d’accompagnement de la Môle et de la Giscle constituent jusqu’à 30% du volume d’eau total consommé chaque année. L’alimentation des nappes se fait par infiltration des eaux de pluie et par échanges avec les cours d’eau (200 000 à 600 000 m3/mois selon la pluviométrie). En période d’étiage, le barrage de la Verne régule les niveaux des eaux en alimentant le cours d’eau de la Verne. 

Les autres usages

  • L’agriculture est très présente dans la plaine de la Giscle mais ses besoins pour l’irrigation des cultures ne représentent qu’1,5% de l’eau prélevée dans la nappe alluviale ou dans la retenue de la Verne.
  • Les besoins en eau pour l’activité industrielle sont réduits, mais font l’objet de pompages directs en nappe.
  • La pêche récréative n’est pas développée sur les cours d’eau du territoire, classés en seconde catégorie piscicole. 

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